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Le chavisme est-il mort au Venezuela ?

Politiques et idéaux ayant façonné la révolution bolivarienne sont confrontés à des défis qui mettent à mal le chavisme au Venezuela.
Peinture murale de Chavez et son appel au ciel - Wilfredor [pseudo Wikipédia] | Creative Commons 0 1.0
Peinture murale de Chavez et son appel au ciel – Wilfredor [pseudo Wikipédia] | Creative Commons 0 1.0

C’est le 28 juillet 2024 que le président vénézuélien Nicolas Maduro a été réélu pour un troisième mandat à la tête de son pays. Une élection aux résultats contestés, qui laisse des doutes quant à la perduration de l’héritage du chavisme au Venezuela.

Plus de deux décennies après l’ascension de Hugo Chávez, le chavisme, mouvement politique emblématique de la nation, semble en effet à un tournant critique. Les politiques et les idéaux qui ont façonné la révolution bolivarienne sont aujourd’hui confrontés à des défis sans précédent, allant des crises économiques sévères aux tensions politiques intenses. Face à ces réalités, une question se pose avec insistance : le chavisme est-il mort au Venezuela ?

Alors que les débats sont passionnés sur l’état actuel et futur du Venezuela, retour sur les fondements et l’évolution d’un mouvement qui a laissé une empreinte indélébile sur le paysage vénézuélien, et qui pourrait bien disparaître incessamment sous peu…

Chavisme et transformations politiques et sociales du Venezuela

Depuis son émergence en 1998, le chavisme a profondément modifié le paysage politique et social du Venezuela. Porté par Hugo Chávez, ce mouvement promettait une réforme radicale pour redistribuer les richesses et renforcer la démocratie participative. Des transformations ambitieuses qui n’ont pas été sans défis, ni sans contestations…

Puntofijismo : De la stabilité bipartite à l’émergence de la révolte chaviste au Venezuela

En 1958, le Venezuela a adopté un système politique bipartite du nom Puntofijismo. Nommé comme cela en référence au Pacte de Punto Fijo, ce système avait pour but de garantir la stabilité de la démocratie vénézuélienne de deux façons. 

Premièrement, en assurant d’une part une alternance politique entre l’Accion Democratica (AD) et les démocrates-chrétiens du COPEI (Comité d’Organisation Politique Électorale Indépendante), et deuxièmement en excluant d’autre part catégoriquement les militaires de la politique nationale. Un moyen pour le Venezuela de se prémunir contre le retour d’une dictature militaire telle que celle connue entre 1952 et 1958 sous Marcos Pérez Jiménez.

Seulement, le Puntofijismo a commencé à montrer de sérieux signes de faiblesse dans les années 1980. Les chocs pétroliers de 1973 et de 1979 se sont effet traduits dans cette décennie par une chute des prix du pétrole, ce qui a entraîné une crise économique ayant exacerbé les inégalités et la pauvreté au sein du Venezuela.

Incapables de répondre efficacement à cette crise, les gouvernements successifs ont ainsi perdu en légitimité auprès de la population vénézuélienne. Une crise de confiance d’autant plus grave que les partis politiques traditionnels se sont dans le même temps retrouvés mêlés à des scandales de corruption, bien entendu inacceptables pour une population de plus en plus confrontée à la pauvreté.

C’est dans ce contexte particulier que le lieutenant-colonel de l’armée vénézuelienne Hugo Chávez décide le 4 février 1992 de tenter un coup d’État contre le président Carlos Andrés Pérez. Pour ce militaire, la situation économique exécrable du Venezuela s’expliquait par l’adoption aveugle de politiques économiques néolibérales, qui desservaient le pays au profit de l’Occident. Nombre de mesures d’austérité ont en effet été prises sous l’influence du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, aggravant ainsi la situation économique d’une large partie de la population. Face à cette situation révoltante, Chávez n’avait ainsi qu’un seul souhait au travers de ce coup d’État : transformer le système économique du Venezuela pour le rendre moins dépendant de la mondialisation. 

Seulement, la tentative d’Hugo Chávez s’est soldée par un échec, et par un envoi en prison. Toutefois, le lieutenant-colonel a quand même réussi à éveiller les consciences populaires, et à créer un esprit nationaliste contre le système établi, ce qui lui a bien servi par la suite…

La redéfinition du paysage politique vénézuélien par Hugo Chávez

L’année 1994 voit Chávez sortir de prison grâce à une grâce présidentielle. Par la suite, l’ancien prisonnier fonde en 1997 le Mouvement de la Cinquième République (MVR). 

Ce parti de gauche créé dans le but de participer aux présidentielles de 1998 commence ainsi à mener une révolution politique et sociale basée sur les idées de Simon Bolivar. Cette figure de l’anti-impérialisme espagnol, considéré comme le père de la démocratie et de l’indépendance sud-américaine, a ainsi prêté son image à un nouveau mouvement politique qui n’a pas tardé à rassembler un peuple vénézuélien fatigué des élites traditionnelles.

Hugo Chávez est accueilli en 1998 par des partisans enthousiastes lors d’un meeting de campagne – Keith Dannemiller/CORBIS | Creative Commons BY-NC 2.0

Le succès fut tel que Hugo Chávez remporta la présidentielle 1998 avec 56% des voix, bien aidé par l’alliance de son parti avec des hommes politiques de gauche reconnus. Dès lors, le nouveau président décide de convoquer une Assemblée constituante afin de rédiger une nouvelle Constitution, qu’il fait adopter par référendum en décembre 1999.

Ce texte se démarque fortement de la Constitution de 1961 alors en vigueur, ne serait-ce que parce qu’il place en son cœur la défense de la souveraineté populaire. Un changement majeur dans un pays où le clientélisme et la corruption étaient alors monnaie courante chez les élites politiques vénézuéliennes. En effet, si le Venezuela a gagné 270 milliards de dollars grâce au pétrole entre 1973 et 1998, le niveau de vie de la population n’a pas bougé, en témoignent un taux de pauvreté nationale à 60% et de chômage à 20%. 

Pour s’assurer de remédier à cela, la Constitution est ainsi venue renforcer la démocratie participative, en instaurant notamment le référendum révocatoire pour démettre de ses fonctions le président ou un élu. Les libertés d’expression et d’association ont quant à elles été garanties pour éviter toute censure politique.

Si le mandat de Chávez commence par un bouleversement social, il n’a pour autant pas été marqué par un bouleversement économique. Les caisses de l’État étant désespérément vides à la suite de la récession ayant impacté les prix pétroliers, le président se contente seulement de poursuivre les nationalisations déjà en cours dans les domaines de l’aluminium et du pétrole. 

Bien que le choc économique attendu n’ait pas eu lieu, cela n’empêche Chávez d’être réélu avec 59.8% des voix pour un mandat de six ans à la présidentielle de 2000. Un pari gagnant pour celui qui a voulu placer le peuple au-delà de la politique, mais un nouvel échec majeur pour les classes dominantes vénézuéliennes, qui avaient très peur de Hugo Chávez. 

Une peur qui s’est confirmée lorsque Chávez décide de faire voter en 2001 une série de lois visant entre autres à contrôler davantage l’industrie pétrolière (PDVSA). La décision a sans surprise été contestée par les syndicats pétroliers et les grandes entreprises, et a finalement abouti à une grève au sein de PDVSA, devenue générale en 2002 suite au soutien de la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie du Venezuela (Fedecámaras) et de la Confédération des Travailleurs du Venezuela (CTV). 

L’opposition profite donc de la situation pour montrer son mécontentement à Hugo Chávez, et 200 000 personnes se réunissent notamment le 11 avril 2002 dans une grande manifestation vers le palais présidentiel de Miraflores. Seulement, l’opposition rencontre sur son chemin des partisans du président, ce qui aboutit à des affrontements meurtriers.

Face à cela, les médias privés, qui s’opposaient naturellement à Chávez, décident de manipuler le fait divers pour faire croire que le président lui-même a ordonné de tirer sur les 200 000 manifestants. Une fake news tellement relayée qu’un coup d’État se met en place, condamnant Chávez à la détention par l’armée.

Dans sa lancée, l’opposition annonce le 12 avril, à tort, la démission de Chávez, et installe à la présidence par intérim Pedro Carmona, président de Fedecámaras. Seulement, Chávez réussit à dénoncer au grand public le mensonge de l’opposition, ce qui aboutit à une grande manifestation populaire exigeant au plus vite sa libération et son retour au pouvoir. 

La colère du peuple, et d’une partie des militaires, est telle que le régime de Carmona tombe au bout d’un jour. Chavez revient ainsi au pouvoir le 14 avril, plus fort que jamais, mais conscient qu’il doit agir vite face à une opposition qui lui est particulièrement hostile.

El Comandante au pouvoir : radicalisation, réformes et déclin du chavisme

À partir de 2003, Hugo Chávez intensifie sa politique de transformation radicale au Venezuela, marquée par une série de réformes visant à consolider son pouvoir et remodeler la société. Sous l’impulsion de son “socialisme du XXIe siècle”, le président met en place des mesures audacieuses pour renforcer le contrôle étatique, perdant toutefois en chemin l’essence du chavisme.

Radicalisation et réformes : la stratégie de Chávez pour consolider son pouvoir

Dès 2003, la politique d’Hugo Chávez se radicalise clairement, afin d’une part de museler une opposition dangereuse, et d’autre part d’offrir aux électeurs le bouleversement économique et social promis en 1998.

En ce qui concerne l’opposition, Chávez décide d’abord de renforcer son contrôle sur la PDVSA pour éviter une révolte similaire à celle de 2001. Le président a aussi resserré la vis sur les institutions publiques et les médias privés pour la même raison. Ces derniers ont d’ailleurs été d’autant plus sanctionnés que Chávez a accru sur eux la pression fiscale, ainsi que instauré un contrôle des changes menaçant l’approvisionnement en papier des journaux.

Sur le plan économique et social, le président décide notamment de développer dans le pays les “misiones”. Ces programmes sociaux visant à améliorer l’accès à la santé, à l’éducation, au logement ou encore à l’alimentation ont la particularité d’être financés par une redistribution des ressources pétrolières, qui allaient jusqu’ici uniquement dans les mains des plus riches. Des sommes d’autant plus conséquentes que Chávez s’est en plus de cela employé sur la scène internationale pour faire augmenter les prix mondiaux du pétrole, avant ensuite d’augmenter la taxation de l’industrie vénézuélienne des hydrocarbures pour récupérer un maximum d’argent pour ses “misiones”.

À cela vient s’ajouter une réforme agraire visant à favoriser les coopératives agricoles, ainsi que le développement de systèmes de microcrédit pour aider les petites entreprises à se faire une place parmi les plus grosses.

Toutes ces mesures sont évidemment en défaveur de l’opposition, qui devient de plus en plus impopulaire dans le pays. Cette dernière n’arrive pas à décrédibiliser Hugo Chávez, en témoigne en 2004 l’échec d’un référendum révocatoire contre le président, maintenu par le peuple à 59% des voix. Chávez est ainsi devenu quasiment intouchable au Venezuela, et est réélu à son poste en 2006 avec cette fois-ci 62.8% des suffrages.

Socialisme du XXIe siècle et déchéance du chavisme

Mais ce sentiment d’invulnérabilité s’accompagne malheureusement aussi de dérives autoritaires. Alors qu’il avait été élu en 1998 sur la promesse de créer un État de démocratie participative, Chávez a eu envie d’accélérer trop vite le développement du socialisme dans son pays, et de prendre de plus en plus de pouvoir au détriment du peuple.

Parlant d’un “socialisme du XXIème siècle” pour définir le cap politique qu’il souhaitait donner au Venezuela, Chávez développe une bureaucratie de plus en plus verticale, et de plus en plus centrée autour de sa propre personne. Il crée en ce sens dès 2007 le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), un parti qu’il veut “uni et unique”. Le président est aussi sorti cette même année de la Banque mondiale et du FMI, symbole d’une rupture pure et dure avec le modèle occidental.

Mais ce socialisme profondément anti-occidental qui se voulait adapté aux réalités latino-américaines n’a pas plu du tout au peuple, qui l’a fait savoir à son président en lui donnant tort à l’occasion d’un référendum de 2007 qui devait lui permettre de réformer la Constitution et d’instaurer la réélection présidentielle illimitée.

Si cette réforme a finalement bien eu lieu en 2009, il n’empêche qu’il s’agit d’un premier avertissement pour Chávez, qui a payé durant ce vote la perte d’efficacité des misiones ainsi que le retour de la corruption dans les plus hautes institutions. En plus de cette perte de confiance électorale, le président doit aussi affronter en 2008 la baisse du prix du baril de pétrole, passé de 99.50 à 29.70 euros à cause de la crise économique.

Mais alors que Hugo Chávez était de plus en plus contesté pour ses montées d’autoritarisme, ce dernier annonce à la population vénézuélienne son cancer en 2011, avant de mourir en 2013. Un bouleversement pour le Venezuela, qui perd un homme d’État dont le bilan politique reste exceptionnel :

  • Une croissance moyenne du PIB de 3,2% par an entre 1999 et 2012
  • Un salaire minimum de 350 $
  • Une baisse de la pauvreté (57% en 1999 à 27% en 2012)
  • Des dépenses de santé en hausse de 60% de 1999 à 2012
  • Un nombre de médecins triplé de 1999 à 2012
  • Une augmentation de la scolarisation dans le secondaire (53.6% en 2000 à 71.1 en 2011)

Face à cette situation exceptionnelle, c’est le vice-président et ministre des Affaires étrangères de Chávez, Nicolas Maduro, qui devient président par intérim. Celui-ci est élu définitivement en avril 2013 lors d’une élection anticipée, qu’il ne remporta qu’avec 50,62% des voix. Une semi-défaite dans les urnes, qui symbolise le début d’un mandat très compliqué pour Maduro. Une semi-défaite dans les urnes, qui symbolise le début d’un mandat très compliqué pour Maduro.

Poses de Nicolas Maduro en tant que Président de la République bolivarienne du Venezuela – Xavier Granja Cedeño/Ministerio | Creative Commons BY-SA 2.0

La gestion catastrophique de l’après-Chávez au Venezuela

Après la mort d’Hugo Chávez en 2013, le Venezuela entre dans une phase de turbulences politiques et économiques sans précédent. La gestion de son successeur, Nicolás Maduro, face à une crise économique exacerbée par la chute des prix du pétrole, dévoile des failles profondes dans la politique chaviste, toujours actuelles plus de dix ans après la mort de Chávez.

Défis et échecs de Maduro face à la crise vénézuélienne

Dès son arrivée au pouvoir, Maduro doit faire face à un problème de taille, à savoir la chute des prix du pétrole. Le nouveau président doit donc affronter assez vite une crise économique, d’autant plus grave que le Venezuela se prend alors en pleine face les conséquences de la politique économique de Chávez.

Si ce dernier a grandement amélioré les conditions sociales de la population vénézuélienne, ce fut en effet au prix d’une dépendance accrue du pays au pétrole, rendant alors difficile la recherche d’une alternative économique viable en cas de crise. Également, à cause de sa politique de contrôle des changes, Chávez a au fur et à mesure des années découragé les entreprises nationales à produire, parce que les prix plafonnés qu’il avait mis en place ne permettaient plus de couvrir les prix de production. La dépendance du Venezuela à l’importation est donc devenue importante, ce qui est assez problématique en cas de crise économique. S’ajoute enfin à tout cela l’existence d’un marché noir, dans lequel le taux de change est beaucoup plus élevé que le taux officiel.

Face à toutes ces contraintes, Maduro ne peut logiquement redresser la barre d’un pays fonçant tout droit vers le chaos. Le Venezuela se retrouve ainsi confronté à une hyperinflation et à une dévaluation massive de la monnaie nationale. Conséquences, une pénurie massive des produits de base, une chute dramatique du pouvoir d’achat ainsi qu’une détérioration sévère des services publics.

Face à ces désillusions, c’est sans grande surprise qu’une coalition de droite finit en 2015 par remporter les législatives. Seulement, la droite tient aujourd’hui davantage à destituer Maduro qu’à remettre de l’ordre dans un pays ravagé par la crise économique.

C’est ainsi qu’au lieu d’agir pour préserver le peuple vénézuélien, le président de l’Assemblée nationale, Juan Guaido, s’est proclamé lui-même en 2018 président par intérim, accusant Maduro d’usurper le pouvoir après une réélection pour le moins contestée. Bilan, un conflit institutionnel et un double pouvoir toujours en vigueur aujourd’hui au Venezuela, qui viennent s’ajouter à une crise économique et sociale sans précédent. L’opposition aurait même financé selon Reuters une tentative de coup d’État en 2020 à hauteur de 213 millions de dollars, renforçant alors encore plus les tensions politiques d’un pays dévasté.

Héritage évanoui : le chavisme en crise absolue au Venezuela

De nos jours, l’héritage d’Hugo Chávez est donc en train de disparaître, détruit aussi bien par Maduro que par l’opposition de droite. 90% de la population vénézuélienne était en effet pauvre entre 2018 et 2021, tandis que 12% étaient même victimes de malnutrition. Le chômage est quant à lui passé de 7.8 à 18% entre 2012 et 2016, tandis que le nombre de barils de pétrole par jour est passé de 2.8 millions à 500 000 entre 2011 et 2020.

Face à cette détérioration des conditions de vie et à la guerre politique incessante entre gauche et droite, ce sont 7 millions de Vénézuéliens qui ont décidé de quitter le pays pour refaire leur vie ailleurs, soit ¼ de la population. Une crise migratoire s’est donc ajoutée à celles déjà existantes, poussant le Venezuela au fond du gouffre.

Le chavisme est donc aujourd’hui dans un état critique, car devenu un symbole de la situation économique et sociale en cours. Pour autant, il n’est pas complètement mort, et a de quoi inspirer les dirigeants politiques actuels pour redresser le pays. On peut en effet espérer que la lutte contre la pauvreté revienne au centre des priorités politiques de Maduro, afin de faire rebondir le Venezuela de la même manière que Hugo Chávez. Mais à l’heure où les tensions électorales sont à leur paroxysme, difficile d’imaginer une quelconque amélioration dans un futur proche…

Quelques liens et sources utiles :

Paula Vasquez Lezama, Le chavisme : Un militarisme compassionnel, Maison des Sciences de l’Homme, 2014

Olga Stella Garzon, Mathilde Sallerin, Enrique Uribe Carreno, Venezuela : La révolution bolivarienne, 20 ans après, Editions L’Harmattan (6 janvier 2020)

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