Pourquoi Christophe Colomb a-t-il voulu découvrir de nouvelles terres ?

Colomb est animé par une profonde ambition. il voit dans cette entreprise une opportunité d’accéder à la gloire et à la richesse.

Répliques des caravelles Pinta et Niña et du carrack Santa Maria. Reposant dans la North River, New York. Les deux caravelles et le chariot qui ont traversé l’Espagne pour être présents à l’exposition universelle de Chicago. Illustration du commerce en péninsule Ibérique – E. Benjamin Andrews | Domaine public

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Christophe Colomb est l’un des explorateurs les plus célèbres de l’histoire. En 1492, il traverse l’Atlantique et atteint un nouveau continent, marquant le début de l’âge des grandes découvertes.

Mais qu’est-ce qui a motivé son entreprise audacieuse ?

Le contexte économique et politique de l’époque

À la fin du XVe siècle, l’Europe est en quête de nouvelles routes commerciales. Les échanges avec l’Asie, notamment pour les épices et la soie, sont essentiels, mais les itinéraires traditionnels par la terre sont longs et coûteux. De plus, la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 complique l’accès aux routes orientales.

C’est dans ce contexte que Christophe Colomb propose une alternative : atteindre l’Asie en naviguant vers l’ouest. Cette idée, bien que basée sur une sous-estimation de la taille de la Terre, attire l’attention des souverains européens.

Une ambition personnelle

Colomb est animé par une profonde ambition. Issu d’une famille modeste de Gênes, il voit dans cette entreprise une opportunité d’accéder à la gloire et à la richesse. En devenant l’instigateur d’une route maritime inédite, il espère entrer dans l’histoire et obtenir des privilèges.

Il n’est pas seulement motivé par des objectifs économiques. Colomb nourrit également une foi profonde et voit sa mission comme une manière de propager le christianisme dans de nouvelles contrées. Ce mélange d’intérêts spirituels et matériels caractérise son projet.

Le soutien des rois catholiques

Après avoir essuyé plusieurs refus, notamment auprès du roi du Portugal, Colomb trouve des alliés en Espagne. Les rois catholiques, Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille, voient dans son expédition une occasion de renforcer leur puissance. Ils financent le voyage avec l’espoir d’étendre leur influence et de récolter des richesses.

En avril 1492, Colomb obtient les capitulations de Santa Fé, un accord qui lui garantit des titres et une part des profits en cas de succès. Cela lui permet de lancer sa première expédition avec trois navires : la Santa Maria, la Pinta et la Niña.

Une découverte inattendue

Bien que Colomb pensait atteindre les Indes, il débarque en octobre 1492 dans les Caraïbes, sur une île qu’il nomme San Salvador. Il ne réalise pas qu’il vient de poser le pied sur un nouveau continent. Cette erreur d’interprétation reflète l’état des connaissances géographiques de l’époque.

Malgré cette confusion, son voyage ouvre la voie à l’exploration et à la colonisation du Nouveau Monde, transformant radicalement l’histoire mondiale. Un autre navigateur est à connaître et à découvrir, Fernand Magellan.