De l’été 1914 à l’armistice du 11 novembre 1918, la Première Guerre mondiale bouleverse l’Europe et le monde, des tranchées de Verdun aux révolutions russes. Notre frise chronologique claire et illustrée déroule les jalons décisifs — attentat de Sarajevo, batailles de la Marne, de la Somme et de Verdun, entrée en guerre des États-Unis, mutineries, armistice puis traité de Versailles — pour comprendre la mécanique du conflit et ses répercussions politiques, sociales et culturelles.
Découvrez notre frise chronologique en trois pages sur la Première Guerre mondiale de 1914 à 1919.
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L’étude de la Première Guerre mondiale éclaire la naissance du « court XXe siècle » : un conflit total qui recompose les frontières, bouleverse les sociétés et installe de nouvelles puissances. Notre frise met en perspective les faits majeurs, leurs causes et leurs effets durables, en reliant les opérations militaires aux expériences des civils, aux dynamiques géopolitiques et aux transformations culturelles qui façonnent durablement l’Europe et ses empires.
Une chronologie claire pour suivre, année par année, le déclenchement, l’extension puis l’issue du conflit, des Balkans aux océans, du front occidental aux empires coloniaux, tout en situant chaque événement dans un enchaînement de causes et de conséquences qui explique l’entrée dans la guerre totale.
Attentat de Sarajevo (28 juin), jeu des alliances et déclarations de guerre. Invasion de la Belgique, bataille de la Marne et stabilisation du front occidental : la guerre de mouvement cède la place à la guerre de positions, tandis que les blocus, la « course à la mer » et la mobilisation industrielle installent un conflit appelé à durer.
Extension mondiale : Gallipoli/Dardanelles, guerre sous-marine, gaz à Ypres. Sur le front de l’Est, l’Empire austro-hongrois s’enlise ; l’Italie entre en guerre contre l’Autriche-Hongrie, et les fronts périphériques se durcissent, des Carpates au Moyen-Orient, sous la pression d’économies désormais converties à l’effort de guerre.
Deux batailles d’attrition définissent l’année : Verdun (févr.–déc.) et la Somme (juil.–nov.). L’usure industrielle et humaine atteint un seuil inédit, la coordination artillerie-infanterie s’affine, l’aviation s’impose, et l’arrière, soumis aux pénuries et aux réquisitions, soutient un rythme de production sans précédent malgré l’épuisement croissant.
Révolutions russes (févr., oct.) et retrait progressif de la Russie. Entrée en guerre des États-Unis (avril). Mutineries françaises, guerre sous-marine à outrance, tensions sur les sociétés de l’arrière : la conduite des opérations se réorganise, les doctrines évoluent, et l’équilibre des ressources bascule en faveur des Alliés.
Offensives allemandes de printemps, seconde bataille de la Marne, contre-offensives alliées. Effondrement des Empires centraux. Armistice du 11 novembre : la guerre s’achève, les cicatrices demeurent, tandis que la pandémie grippale, les destructions matérielles et les traumatismes façonnent un après-guerre complexe et conflictuel.
Des traités redessinent la carte de l’Europe et fragilisent des régions entières ; les sociétés comptent leurs morts, honorent leurs disparus et affrontent les suites économiques du conflit, entre reconversions industrielles, retours de soldats, tensions sociales et incertitudes diplomatiques qui annoncent déjà de nouvelles crises.
Versailles (1919) et les traités connexes créent ou agrandissent des États, posent des réparations et nourrissent tensions et révisions futures ; la Société des Nations tente d’organiser la sécurité collective, sans toutefois disposer des moyens coercitifs capables d’empêcher la résurgence des rivalités.
Mobilisation totale : rationnement, travail des femmes, emprunts, propagandes. La résilience des civils et des soldats marque durablement mentalités et droits sociaux, tandis que discipline, censure et innovations techniques modifient le quotidien, les rapports au pouvoir et l’imaginaire des sociétés en guerre.
Monuments aux morts, cérémonies du 11 novembre, coquelicot et bleuet : la mémoire s’institutionnalise, entre deuil, héroïsations et controverses, par des rituels, des lieux de pèlerinage et des récits qui fixent des repères communs tout en nourrissant débats et sensibilités nationales.
Combats en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et sur mer. Participation des empires coloniaux et des dominions : une guerre véritablement mondiale, aux héritages multiples, qui mobilise soldats, travailleurs et ressources à l’échelle planétaire et reconfigure la place des puissances émergentes.
La frise propose repères, cartes et affiches d’époque pour comprendre la logique du conflit et ses répercussions jusqu’aux années 1920, en articulant analyses factuelles, sources visuelles et contextualisation afin d’offrir une lecture à la fois pédagogique, précise et connectée aux débats historiographiques.
De 1914 à 1918, la Grande Guerre transforme les États et les sociétés. Suivre ses étapes, c’est saisir comment se met en place l’ordre – et les désordres – du XXe siècle, depuis les innovations militaires jusqu’aux recompositions politiques et sociales qui redessinent durablement le monde contemporain.
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