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Opération Sagittaire

L’opération Sagittaire, qui s’est déroulée du 22 au 28 avril 2023 au Soudan, était une mission militaire de secours et d’évacuation de citoyens français et étrangers. Elle s’est tenue dans un contexte tendu caractérisé par un conflit opposant la milice paramilitaire des Forces de soutien rapide (FSR), dirigée par le général Mohamed Hamdan Dogolo, aux forces gouvernementales de la junte militaire dirigée par Abdel Fattah al-Burhan. Ce conflit a éclaté à partir du 15 avril 2023 et a engendré de violents affrontements à Khartoum ainsi que dans d’autres villes du pays.

Face à cette situation dangereuse, de nombreux pays ont pris la décision de lancer des opérations d’évacuation de leurs ressortissants. La France a également répondu à cet impératif en mettant en place l’opération Sagittaire, une mission visant à assurer la sécurité et le rapatriement de ses citoyens présents au Soudan.

Informations sur l'opération

Date

Entre le 22 et 28 avril 2023

Lieu

Port-Soudan, El Fasher et Khartoum au Soudan

Belligérants

France, FSR et forces gouvernementales soudanaises

Perte

1 commando français blessé

Résultats de l'opération Sagittaire

Évacuation de 1017 personnes de 84 nationalités dont 225 ressortissants français.

L’opération Sagittaire, placée sous l’autorité du centre de crise et de soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MINEAE) et sous le commandement du chef d’État-Major des armées, a mobilisé plusieurs centaines de militaires français. Ces effectifs étaient principalement issus des Forces françaises à Djibouti (FFDJ), en particulier du 5e régiment interarmes d’outre-mer et du Commandement des opérations spéciales (COS).

Les unités engagées dans cette opération comprenaient des unités de protection, des unités de logistique et des unités médicales relevant du service de santé des armées. Le Commandement européen du transport aérien a également été impliqué dans la coordination de cette mission. Le transport des personnes évacuées a été assuré par des aéronefs de l’Armée de l’air et de l’espace, ainsi que par une frégate de la Marine nationale.

Il convient de noter qu’une équipe du GIGN a également participé à l’exfiltration de l’ambassadrice de France et du personnel diplomatique. Pour faciliter le regroupement de tous les ressortissants des pays demandeurs, une base aérienne de Wajdi Sayyidna a été utilisée comme point de rassemblement.

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