Avant l’arrivée de Christophe Colomb et des Européens en Amérique, les peuples précolombiens avaient développé des civilisations riches et complexes.
Leur mode de vie variait en fonction des régions, allant des vastes empires organisés aux communautés nomades.
Les grandes civilisations mésoaméricaines
Dans la région aujourd’hui connue sous le nom de Mésoamérique, plusieurs grandes civilisations prospéraient avant 1492. Les Mayas, les Aztèques et les Olmèques comptent parmi les plus emblématiques.
Les Mayas, par exemple, excellaient dans les sciences comme l’astronomie et les mathématiques. Leur calendrier était particulièrement précis, et leurs villes étaient dotées de pyramides imposantes, comme à Chichén Itzá.
Les Aztèques, quant à eux, étaient un empire guerrier. Leur capitale, Tenochtitlán, construite sur un lac, était une métropole impressionnante, reliée par des chaussées et dotée de marchés animés.
Les cultures andines
Dans les Andes, les Incas étaient les maîtres d’un empire étendu reliant l’actuel Pérou à des parties de l’Équateur, de la Bolivie et du Chili. Ils disposaient d’un système efficace de routes et de ponts suspendus, qui facilitait la communication et le commerce.
Les Incas excellaient dans l’agriculture en terrasse, permettant de cultiver des régions montagneuses difficiles. Ils maîtrisaient également des techniques avancées de construction, comme en témoignent les ruines de Machu Picchu.
Les communautés nomades et semi-nomades
En dehors des grandes civilisations, de nombreux peuples vivaient de manière plus simple. Les tribus des plaines nord-américaines, par exemple, suivaient les troupeaux de bisons et vivaient dans des habitations temporaires comme les tipis.
Dans les forêts tropicales, des groupes pratiquaient l’agriculture itinérante, utilisant des techniques comme la culture sur brûlis. Ces sociétés étaient souvent organisées autour de clans ou de familles élargies.
Une diversité culturelle et technologique
Malgré leurs différences, les peuples précolombiens partageaient certains points communs, comme une forte connexion avec la nature et des pratiques religieuses variées. Les sacrifices humains, par exemple, étaient pratiqués chez les Aztèques pour honorer leurs dieux.
Leur art, qu’il s’agisse de céramiques, de textiles ou de sculptures, témoigne d’une grande maîtrise technique et d’un sens esthétique avancé.
Quelques liens et sources utiles
Nathan Wachtel, La Vision des vaincus, Gallimard, 1971.
Michael D. Coe, The Maya, Thames & Hudson, 2015.
