Opération Takuba

Le 27 mars 2020, un groupe de gouvernements, dont la Belgique, la République tchèque, le Danemark, l’Estonie, la France, l’Allemagne, le Mali, le Niger, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, la Suède et le Royaume-Uni, a publié une déclaration politique exprimant leur soutien à la création d’un groupe de travail intégré au commandement de l’opération Barkhane, menée par la France au Sahel et au Sahara.

Ce groupe, baptisé Takuba (qui signifie sabre en tamasheq, une langue touarègue), avait pour mission de lutter contre les groupes terroristes dans la région du Liptako, située aux frontières du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Sa mission principale était de conseiller, assister et former les forces armées maliennes.

Le 17 février 2022, les alliés européens ont annoncé un retrait coordonné de leurs troupes du Mali. Les raisons officiellement avancées pour ce retrait sont le non-respect de l’engagement pris par les autorités maliennes d’organiser des élections présidentielles et législatives avant le 27 février 2022, ainsi que le partenariat entre les autorités maliennes et le Groupe Wagner, dont la présence en Afrique coïncidait avec les intérêts stratégiques et économiques de la Russie. Ce partenariat était perçu comme un obstacle à la Task Force Takuba.

Le 1er juillet 2022, la France a officiellement annoncé la dissolution de la Task Force Takuba au Sahel. Tous les militaires européens ont regagné leur pays d’origine avant le 30 juin de la même année.